Lâcher ses mots, soulager l'âme

 

J'ai animé des ateliers d'écriture en Ehpad et en clinique psychiatrique pendant quatre ans. Dans les deux cas, et avec des méthodes différentes, les résultats ont été spectaculaires.

 

Objectifs

En clinique, aider le patient à se "libérer" grâce à des exercices courts et différents chaque fois.

En Ehpad, que le groupe ou le résident invente une histoire en partant de rien. En individuel, le résident peut aussi "écrire", voire "réécrire" son histoire personnelle avec moi

 

Méthodologie 

En clinique, une trentaine d'exercices créés pour les besoins.

En Ehpad, ma méthode KIKOIPOCQ (explicitée dans mon manuel Ecrire vite un bon roman, Itak éditions) et la visualisation mentales des images créées, reportées sur la STORY LINE (ligne d’histoire)

 

Moyens 

Un paper board et un feutre.

 

Retours

En Ehpad, les retours ont été excellents, tant en groupe où chaque participant, persuadé que la mission était impossible, se sentait d’autant plus fier d’avoir contribué à la réussite du projet, qu’en individuel ou chacun se sentait écouté, reconnu voire flatté (comme cette dame de 101 ans), sentiment souvent oublié par certains.

En clinique, sidérants, parfois trop même, comme lorsque le patient prenait conscience subitement de quelque chose de très profond... Heureusement, les psys étaient là pour prendre le relais.

 

QVT (qualité de vie au travail)

Je développe, par ailleurs, des exercices spécifiques à l'amélioration de la QVT, au team-building et à la réharmonisation des services, des exercices toujours fondés sur le mot.

 

De beaux souvenirs avec les ateliers Kikoipocq au PASA de l'Ehpad Hôpital Asselin d'Yvetot.

 

Ici, une résidente, dont les idées claires amenaient des trouvailles étonnantes, pose devant le paper board qui montre la ligne d'histoire.

 
 

Le même jour au même endroit.

 

Tous les résidents ne sont pas sur la photo.

Ils étaient en moyenne douze par session, donc quatre à cinq très actifs, deux à trois participatifs et les autres plutôt spectateurs, même si je les questionnais bien sûr personnellement.

 

Même les moins diserts se sentaient fiers d'avoir contribué à la création d'une histoire originale, singulière, triste ou amusante, parfois de science-fiction, mais toujours réellement construite, selon les règles de la dramaturgie.

 

À la fin de chaque story line (que nous remplissions en deux ou trois séances), il aurait été possible de commencer la rédaction d'un roman!